Sau 40 et ARL 40

Les premiers projets de canons automoteurs français remontent à 1935. Le projet Somua, dérivé du fameux Somua S35, fut terminé à la fin de l'année 1937. Mais il dut attendre un an pour pouvoir disposer d'un canon et d'un tourelleau. Il fut testé en 1939 et donna satisfaction. 36 exemplaires furent commandés en novembre 1939.

Le canon de 75 mm APX était un dérivé du modèle 1929. Ce canon devait disposer d'un débattement latéral de 12° et de -10° à +30° en vertical. La portée était de 2 Km pour les tirs directs et l'approvisionnement était de 102 obus (rupture et explosif).

Des lunettes de pointage de grossissement x4 étaient disposées de part et d'autre du canon avec un champ de 125°.

La cadence de tir était de 10 obus en 55 secondes. En position de route, le tube était rétracté par un vérin.

Un seul canon étant disponible pour le Sau 40 et l'ARL 40, il en résulta des retards pour les essais de ces matériels qui ne servirent pas pendant la campagne de France.

ARL 40

Le prototype du canon automoteur ARL 40 était construit en acier doux. Cet engin, véritable canon d'assaut, était extrêmement sophistiqué. Sa mise au point fut longue et sa fabrication n'aurait pu déboucher qu'au cours du second semestre de 1940. L'ARL 40 devait équiper les Divisions Cuirassées de Réserve et jouer le rôle d'une artillerie d'accompagnement mais la défaite français mis fin au programme.