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Junkers Ju 87 "Stuka"

Par Master Of Puppets - Edition du : 29 April 2006 - Créé le : 04 October 2005

  Avion d'attaque au sol : Junkers Ju 87 Stuka

 

 

 

Sources : L'Atlas des avions de la seconde guerre mondiale

                Lemairesoft, encyclopédie des avions de la seconde guerre mondiale

 

 

Peu d'avions ont tant semé la terreur au sein des troupes adverses que le bombardier en piqué Junkers Ju 87 Sturzkampfflugzeug, plus connu sous le nom de Stuka. Cet aéronef coula aussi plus de navires que n'importe quel autre avion au monde et détruisit probablement le plus grand nombre de char (grâce à des as tels le grand Hans-Ulrich Rudel). La spécialité du Stuka était le bombardement d'objectif précis, domaine dans lequel il excellait. C'est ainsi que le Stuka acquit une grande célébrité au cours des premières années de la guerre. Cependant, il perdit à jamais sa réputation d'invincibilité lors de la bataille d'Angleterre et son déclin se confirma au fil du conflit jusqu'à l'arrêt définitif de sa production.

 

L'un des premiers appareils destinés au bombardement en piqué fut le Junkers K. 47 dont deux exemplaires volèrent en 1928. Ces avions, dont 12 exemplaires furent vendus à la Chine, subirent des tests très poussés qui prouvèrent qu'en bombardement, la meilleure précision était obtenue en bombardant à la verticale. Pour mettre en oeuvre cette tactique, l'avion devait être très solide et disposer d'un indicateur d'angle de piqué et le pilote devait posséder des nerfs d'acier ! De nombreux chefs militaires Allemands jugèrent capitale l'emploi de bombardier en piqué dans le soutien des troupes terrestres. Lorsqu'en 1933 les plans furent établis en vue d'équiper la Luftwaffe, le choix des responsables se tourna vers le Henschel Hs 123 mais déjà Junkers travaillait sur un appareil définitif.

 

Le bureau d'étude de Junkers, dirigé par H. Pohlmann, se prononça en faveur d'une configuration semblable a celle du K. 47 : un monoplace monomoteur à aile basse doté d'un train d'atterrissage fixe et d'un empennage bidérive. Le Ju 87 était caractérisé par une structure totalement métallique à revêtement travaillant ; sa voilure, vue de face, affectait la forme d'un W très aplati, les bords de fuite étaient occupés sur toute leur longueur par des volets à fentes (brevet Junkers) et les freins de piqués étaient monté sous la partie externe de la voilure. Les deux membres d'équipage étaient assis dos à dos dans un habitacle abondamment vitré. Le premier prototype vola au printemps 1935 équipé d'un moteur Rolls-Royce Kestrel de 640 ch. L'empennage céda au cours d'une des premières ressources et l'avion s'écrasa.

 

Ju 87 V-1

 

Après une importante étape de mise au point, l'appareil fut équipé d'un moteur Junkers Jumo 210 Ca de 640 ch entraînant une hélice tripale à pas variable et d'un empennage à simple dérive. Le Ju 87 fut fabriqué en grande série à partir de l'année 1937.

 

 

Ju 87 A

 

Environ 200 exemplaires des variantes A-1, A-2 et A-3 furent produits, tous dotés de gros pantalons carénant les roues principales de l'atterrisseur. L'A-2 mettait en oeuvre un moteur Jumo 210Da de 680 ch. Ils furent affectés à quatre Gruppen dont le StG 163 qui détacha trois avions au sein de la légion Condor en Espagne où les Stuka firent preuve de leur terrible efficacité. Mais en 1939 tous les Ju 87 A était relégués à l'entraînement et les Stukageschwädern (escadres de bombardiers en piqué), qui ne cessaient de s'étoffer, prenaient en compte le Ju 87 B.

 

Ju 87 A-2

 

 

Ju 87 B

 

Extérieurement cette version ne se distinguait de la précédente que par ses carénages de roue. Pourtant le Ju 87 B disposait d'une puissance motrice nettement améliorée : la version de série B-1 était équipée d'un Jumo 211Da de 1 200 ch possédant un dispositif d'injection directe grâce auquel l'équipage n'avait plus à craindre ni le givrage ni les ruptures d'alimentation.

 

Une autre innovation du B-1 était un système de contrôle automatique de piqué qui indiquait au pilote quand il devait entamer sa ressource grâce à un contacteur altimétrique. Lors d'une attaque en piqué, le pilote effectuait 10 vérifications indispensables, puis sortait les aérofreins (situés sous les ailes), ce qui avait pour effet de mettre l'avion en piqué. Il déterminait ensuite son angle de piqué en ajustant les lignes rouges peintes sur le vitrage de l'habitacle avec la ligne d'horizon.

 

La charge du Ju 87 B consistait la plupart du temps en une bombe SC-500 de 500 kg fixée sous le fuselage par un châssis qui pivotait pour la faire passer en dehors du champs de l'hélice mais le Ju 87 B pouvait aussi emporter quatre bombes SC-50 de 50 kg sous la voilure. En outre, l'armement consistait en deux mitrailleuses de 7,92 mm MG 17 placées dans les ailes et d'une MG 15 de 15 mm opérée par l'opérateur radio. La vitesse en piqué allait jusqu'à 550 km/h et les pilotes Allemands prirent l'habitude de monter sur leurs Stuka des sirènes nommées "trompettes de Jéricho" qui terrorisaient les troupes au sol.

 

Au milieu de l'année 1939, la cadence de production approchait de 60 exemplaires par mois. Lorsque débute la guerre, la Luftwaffe possède 300 exemplaires du Ju 87 B-1. Ce sont d'ailleurs trois Ju 87 B-1 qui effectuèrent la première mission de la Seconde Guerre Mondiale, décollant d'Elbing le 1er Septembre 1939 à 4h26 du matin pour attaquer à 4h34 les abords du pont du Dirschau sur la Vistule. Lors de la campagne de Pologne, le Ju 87 se fit un nom en détruisant, entre autre, tous les navires polonais sauf deux et en bombardant les troupes polonaises à parfois seulement 10m mètres de la ligne de front.

 

Puis arriva le Ju 87 B-2 qui fut la forme classique du Stuka pendant la Blitzkrieg. Il ne différait du B-1 que par quelques détails mineurs. Fort de sa réputation, il fut exporté vers l'Italie (ou il fut surnommé "Picchiatello", un jeu de mot signifiant à la fois "plongeur" et "tombé sur la tête"), la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie. Il servi aussi en Norvège (parfois équipé de skis au lieu des roues) et en Libye (version tropicalisée B-2/Trop).

 

Au cours des deux premières années de la guerre les Ju 87 B semèrent la terreur aux troupes alliées. Pourtant ils connurent un sérieux revers lors de la bataille d'Angleterre. En effet les pertes subies atteignirent un niveau insupportable pour le commandement Allemand : 41 furent abattus entre le 13 et le 18 août 1940 ! A partir du 19 les Allemands cessèrent d'utiliser le Ju 87 B contre les objectifs d'outre manche. Durant cette bataille, la vulnérabilité du Ju 87 apparut au grand jour : l'avion ne faisait montre d'une terrifiante efficacité que lorsqu'il disposait d'une bonne protection contre la chasse adverse, c'est-à-dire qu'il devait posséder des chasseurs d'escorte.

 

La non-existence d'un remplaçant potentiel entraîna une prolongation indéterminée de la production du Ju 87 alors que dès le début des hostilités cet avion pouvait être considéré comme un avion dépassé ; mais les succès foudroyants qu'il remporta masqua cette évidence.

 

Ju 87 B-2

 

 

Ju 87 D

 

Conçu en 1940 suite aux coûteuses pertes face à l'Angleterre, le Ju 87 D effectua ses premiers essais en 1941 et entra en service sur le front de l'Est et en Méditerranée à la fin de cette même année. Le nez de l'avion et son volumineux radiateur avait été redessiné pour être plus aérodynamiques ainsi que la verrière. Le moteur était changé, il s'agissant maintenant d'un Jumo 211J-1 de 1 410 ch. Il en résultait une nette amélioration des performances que les Allemands mirent à profit pour augmenter la charge de bombes qui passa ainsi de 500 kg à 1 800 kg. Le lance bombe ventrale pouvait recevoir un PC-1 400 de 1 400 kg à grand pouvoir de perforation et les points d'attache sous les ailes pouvaient recevoir des SC-500 de 500 kg ou bien diverses autres choses telles des pods canons de 20 mm ou encore six mitrailleuses MG 81 de 7,92 mm. L'armement défensif se composait d'une MG 81Z (Z pour "Zwilling", jumelées, c'est-à-dire deux MG 81 couplées) de 7,92 mm. Cette arme était très légère et possédait une cadence de tir élevée, alimentée par bande et non plus par chargeur de 75 munitions.

 

 

Ø Ju 87 D1 Le Ju 87 D-1 fut la première variante du Ju 87 à entrer en service. Son blindage supplémentaire fut fort apprécié par les équipages. Son champ de bataille de prédilection fut la Russie, où la Luftwaffe jouissait encore de la supériorité aérienne et où les Stuka étaient de précieux tueurs de chars. Il servit également en Afrique du Nord.

 

Ø Ju 87 D-2 Puis vint le Ju 87 D-2, variante spécialement dédiée au remorquage de planeurs avec un fuselage arrière renforcé. Peu d'exemplaires furent construits car d'autres modèles pouvaient être adapté au rôle de remorquage.

 

Ø Ju 87 D-3 Les Stuka étaient souvent employés comme appareils d'appui rapproché et il est résultat un soucis de créer de meilleurs blindages. Sur le Ju 87 D-3 la protection offerte à l'équipage fut améliorée de même que celle des organes vitaux de l'avion. Cependant l'accroissement de poids nuisait à la maniabilité et à la vitesse de l'appareil. C'est aussi sur ce modèle que les Stuka abandonnèrent leurs "trompettes de Jéricho". A partir de 1942, les Ju 87 D furent majoritairement utilisés pour des missions autres que le bombardements en piqué.

 

 

Ø Ju 87 D-5 Tirant les leçons de la lenteur et du manque de maniabilité du D-3, le D-5 possédait des extrémités d'ailes rallongées et vit également son armement renforcé. Les aérofreins furent abandonnés en cours de série, l'avion n'étant pratiquement plus utilisé en tant que bombardier en piqué, mais uniquement comme avion d'attaque au sol.

 

Ø Ju 87 D-7 Les opérations de jour devenant de plus en plus risquées, les ingénieurs Allemands développèrent le D-7, version destinée au vol de nuit et dotée d'un moteur plus puissant, le Jumo 211P de 1 500ch, doté de pots anti-flammes. L'armement se composait de 2 canons MG 151/20 de 20 mm, de la mitrailleuse MG 81Z et d'une charge de bombes de 1 800 kg.

 

La technique d'attaque consistait à repérer l'objectif à attaquer sur base d'indication radio des troupes au sol, un premier appareil larguait des fusées éclairantes derrière l'objectif dont la silhouette se détachait clairement et pouvait être attaqué directement par les autres avions.

 

Ø Ju 87 D-8 Même avion que le D-7, mais dérivé du D-5. L'utilisation du Stuka comme avion nocturne était le fruit de la nécessité : la puissance croissante de l'aviation soviétique le rendait trop vulnérable de jour à la chasse ennemie. Son armement était semblable à celui du D-7. Le D-8 fut la dernière version produite de Stuka : lorsque sa production cessa en septembre 1944, 5 079 Ju 87 tous types confondus avaient été construits.

 

 

Ju 87 G : Der Kanonenvogel

 

En 1942, les unités de Stuka s'avéraient de moins en moins capables de faire face à la masse croissante des blindés soviétiques. De plus la bombe n'était plus un moyen approprié pour endigué les immenses vagues de chars de l'Armée Rouge. En décembre 1942, un test fut effectué au centre d'essai de Rechlin : une paire de canons de DCA Flack 18 de 30 mm fut montée, à titre expérimental, sous les ailes d'un Ju 87 D-1.

 

Cette association rendit la plupart des pilotes et ingénieurs Allemands dubitatifs ; en effet ces armes étaient lourdes (265 kg hors carénages et connexions) et très encombrantes (le fût canon mesure 3,63 m de long). La vitesse du Ju 87 D déjà faible chuta et l'avion se maîtrisait plus qu'il ne se pilotait.

 

Les obus (12 par arme) d'un poids de 405 g étaient constitués d'un noyau de tungstène et avaient un fort pouvoir pénétrant (95 mm de blindage sous un angle de 90° à 600 m de distance) grâce à une vitesse initiale de 1 170 m/s. La cadence de tir était plutôt lente (160 coups/min).

 

En principe, les canons étaient harmonisés pour converger à une distance de 400 m et étaient légèrement inclinés vers le haut pour que l'obus traverse la ligne de tir à environ 350 m. Cependant certains grands as comme Hans-Ulrich Rudel firent régler la convergence à une distance de 100 m !

 

L'évaluation opérationnelle ne fut guère couronnée de succès et sans l'insistance de pilotes comme Rudel le projet aurait sans doutes té abandonné. Le Kanonenvogel (oiseau-canon) n'était pas à mettre en toutes les mains : sa lenteur le rendait vulnérable à la DCA et il devait être accompagné d'autres Stuka chargés de neutraliser les batteries anti-aériennes ennemies. Il exigeait aussi une adresse hors du commun pour parvenir à mettre un coup au but sur une cible aussi mouvante qu'un T-34. C'est pour cette raison que les as sur Ju 87 G furent rares.

 

Il fut produit en deux versions : le Ju 87 G-1, un modèle D-3 modifié, et le Ju 87 G-5, un D-5 modifié sur les chaînes d'assemblages et dont 208 exemplaires furent construits, principalement à Brême-Lemwerder, jusqu'à ce que le Stuka disparaisse définitivement des programmes aéronautiques Allemands fin 1944.

 

Ju 87 G-2

 

Ø Tactiques de combat

Hans-Ulrich Rudel fut tout naturellement le grand théoricien, toutefois il n'y avait pas beaucoup de manières de s'y prendre pour détruire un char avions un avion-canon. Il fallait le frapper là où il était le moins protégé. Il fallait donc piquer en douceur jusqu'à être à quelques mètres au dessus du sol et attaquer par l'arrière. Mais laissons Herr Rudel nous expliquer : "Là se trouve le moteur qui, pour faciliter le refroidissement, n'est protégé que par une plaque assez mince. De plus, cette plaque est, pour la même raison, ajourée. Un obus pénétrant par l'arrière provoquera infailliblement une explosion, car, près du moteur, il y a forcément de l'essence. De même, les flancs constituent des cibles intéressantes, quoique mieux protégées, car c'est là que se trouvent en général les réserves de munitions et de carburant. Il n'y a donc que l'attaque frontale qui risque de ne pas donner de résultat.

 

Hans-Ulrich Rudel, l'as aux 2 530 missions (environ) et aux, au moins, 519 chars détruits, 800 véhicules, 150 batteries d'artillerie, 7 victoires aériennes (dont 2 Il-2 en Stuka !) et 70 embarcations coulées plus un croiseur, un destroyer et un cuirassé à lui tout seul...

 

 

Ju 87 R

 

Le Ju 87 R était une version anti-navire du Stuka destinée à opérer à partir de bases terrestres. Avec une charge de bombes diminuée, le Ju 87 R pouvait attaquer les navires ennemis en mer sur une plus grande distance grâce à des réservoirs supplémentaire sous les ailes (un système mis au point pour le Ju 87 C). Il se révéla fort utile notamment lors des campagnes en Norvège et en Crète. Il fut produit et utilisé en concurrence avec le Ju 87 B, dont il différait assez peu. Si l'on renonçait à la charge supérieure de carburant, il retrouvait les mêmes caractéristiques de que son compagnon. Ils servirent dans les mêmes escadres.

 

Le "R" était pour "Reichweite" (rayon d'action). Il est aussi parfois prononcé "Richard".

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques

 

Ju 87 D-5

 

Ju 87 G-1

 

Equipage

 

2 hommes

 

2 hommes

 

Production

 

depuis juin 1941 jusqu'à 1943

 

Depuis 1943 jusqu'à 1944

 

Masse en charge

 

6 586 kg

 

 

 

Moteur

 

1 moteur Junkers Jumo 211J-1 de 1 410 ch

 

1 moteur Junkers Jumo 211J-1 de 1 410 ch

 

Dimensions

 

Longueur : 11,10 m

 

Longueur : 11,13 m

 

Envergure : 15,25 m

 

Envergure : 15,00 m

 

Hauteur : 3,90 m

 

Hauteur : 3,88 m

 

Performances

 

Vitesse maximum : 402 km/h

 

Vitesse maximum : 400 km/h

 

Distance franchissable : 1 000 km

 

Distance franchissable : 820 km

 

Plafond pratique : 7 320 m

 

Plafond pratique : 7 000 m

 

Armement

 

1 800 kg de bombes
2 canons de MG 151/20 de 20 mm
2 mitrailleuses de MG 81Z de 7,92 mm

 

2 canon BK 3,7 de 37 mm (24 obus)
2 mitrailleuses
MG 81Z de 7,92 mm

 
 
Ju 87 A
 
 
Ju 87 A-1
 
 
 
 Ju 87 A-1 avec les marquages de la légion Condor (le petit cochon au dessus de la roue était l'insigne des Stuka en Espagne). Noter le nez du Ju 87 A, plus pointu que sur les modèles suivants ainsi que le radiateur plus petit et plus carré que sur la version B
 
 
 
 
 
Ju 87 B
 
 
 Ju 87 B-1 lors d'essai. Notez les gardes boues au dessus des roues, absent sur le Ju 87 A, ainsi que le radiateur, arrondi et beaucoup plus gros que sur les autres versions du Stuka. l'exemplaire sur la photo n'a pas encore les sirènes de piqué, qui contribueront à la réputation de l'avion
 
 
Ju 87 B-2
 
 
Ju 87 B-2/trop
 
 
 
 
Ju 87 D
 
 
 Une escadrille de Ju 87 D, escortée de Me-109, approche de son objectif sur le front est en 1942
 
 
Ju 87 D-1. Le radiateur plus petit et le cockpit redessiné permettent de distinguer du premier coup d'oeil le Ju-87 D de ses précédesseurs (Ju 87 B et R)
 
 
 Ju 87 D-2. Notez le radiateur plus petit, qui permet de reconnaitre les Ju 87 D de leur célèbres prédécesseurs, les Ju 87 B. Cet exemplaire a perdu le carénage des jambes du train d'atterrissage, ce qui était courant mais pas général sur les Ju 87 D. Il a par contre toujours les sirènes de piqué (les petites hélices sur les jambes du train d'atterrissage), qui disparaitront avec la variante suivante
 
 
 Le Ju 87 D-3 perd les sirènes de piqué (les petites hélices sur les jambes du train d'atterrisage) mais il garde encore les frein de piqué, bien visible sous les ailes de l'avion
 
 
 Des Ju 87 D-5 en camouflage d'hiver au décollage. Bien que ce soit en cours de production de cette version que disparurent les aérofreins (les "plateaux sous les ailes"), les deux exemplaires de la photo en sont encore dotés
 
 
Ju 87 D-6
 
 
Ju 87 D-7. Notez le "tuyau" sur le côté du moteur: c'est le cache-flammes qui distingue cette variante des précédentes
 
 
JU 87 D-8
 
 
 
 
 
Ju 87 G
 
 
 L'alimentation des canons de 37 mm se faisait par clips de 6 obus
 
 
 Ju 87 G-1, aisément identifiable à ses deux gros canons de 37 mm. Le carénage du train d'atterrissage a été retiré, une pratique fréquente sur le front russe
 
 
Ju 87 G-1
 
 
 Un Ju 87 G-2 anti char avec ses deux canons de 37 mm sous les ailes. Il a les ailes allongées des dernières versions du Ju 87 D
 
 
 

 
Ju 87 R
 
 
Un Ju 87 R en mission au dessus de Malte en janvier 1941. Remarquer le réservoir supplémentaire en bout d'aile, qui permet de reconnaitre cette version du plus courant Ju 87 B
 
 
Ju 87 R-2 du I./St.G 3 au dessus de la Sicile au printemps 1941. Les réservoirs supplémantaire sous l'aile sont bien visibles
 
 
 
 
 
 
Cockpit d'un Stuka
 
 
 
 
 
Dans un jeu vidéo...
 
 
(Forgotten hope est un mod de Battlefield 42 et bientôt de Battlefield 2)
 
 


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