H-35

 Hotchkiss H-35

En 1926 un programme défensif fut établi en France comportant l'étude de différents modèles de chars, mais il fut reporté à plusieurs reprises. Puis en 1934 l'épaisseur des blindages fut porté entre 30 et 40 mm. Sur ces nouvelles bases, la société Hotchkiss emporta une grande part du marché et le 11 janvier 1935 le premier prototype fut présenté à la direction de l'infanterie. En concurrence avec le Renault R-35 qui fut choisi par l'infanterie, le H-35 fut rejeté et la cavalerie dû s'en contenter.

Les H-35 équipèrent essentiellement les DLC (Divisions Légères de Cavalerie) et les DLM (Divisions Légères Motorisées).Il était plus rapide que son collègue dans l'infanterie et mieux adaptés à la reconnaissance et aux missions de couverture. Ayant la même tourelle que le R-35, il a souffert des mêmes handicaps : il n'était équipé que d'un siège et d'un canon court de 3,7 centimètres inutile contre d'autres chars. Son utilisation laissa donc à désirer, selon les préceptes obsolètes de l'Etat-Major français concernant leur emploi en accompagnement d'infanterie : éparpillés en bataillons le long du front, à la merci des canons antichars allemands de 37 mm et de 50 mm, dotés d'un canon trop court, ils ne furent guère d'un grand secours. Associés aux redoutables chars lourds B1 Bis, ils auraient pu former une arme cuirassée légère efficace, mais seules les DCR (Divisions Cuirassées de Réserve) en disposaient.

Au total, 450 chars légers Hotchkiss H-35 furent construits. Ceux capturés par Allemands furent mis en service sur le front Est dans le secteur arrière sous la désignation de PzKpfw 35 H ou en tant que tracteurs sans tourelle.

Caractéristiques du Hotchkiss H-35